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Vaginisme : comment lutter contre le vaginisme ?

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vaginisme
vaginisme

Le vaginisme est une contraction involontaire des muscles vaginaux pendant les relations sexuelles. Il est la conséquence d’une souffrance physique ou psychologique qui est assez fréquente chez les femmes. Néanmoins, il reste important de consulter un sexologue pour remédier à ce problème.

Certains couples peuvent développer une sexualité sans qu’il ait de pénétration. D’habitude les mariages qui ne sont pas consommés sont les conséquences d’un trouble de l’érection ou d’un vaginisme.

vaginisme
vaginisme

Il ne faut pas confondre vaginisme et dyspareunie dont la définition est une douleur persistante et/ou récurrente lors d’une tentative de pénétration ou lors d’une pénétration totale. Concernant le vaginisme,  la contracture musculaire n’est pas douloureuse. Par contre une douleur peut être  ressentie seulement en cas de tentative de pénétration alors que le vagin est « fermé ».  Ce n’est donc pas le vaginisme qui provoque une éventuelle douleur, mais parfois, la tentative de pénétration.
De plus, la douleur ou la mémoire d’une douleur peut être une cause de vaginisme.

Distinctions 

On distingue deux types de vaginisme. Le primaire, survenant lors des premières relations sexuelles. Le secondaire, survenant après plusieurs mois ou années de relations sexuelles sans problème particulier. L’origine de ce trouble correspond à un symptôme phobique d’évitement, souvent du à l’anticipation de la peur de la douleur. On distingue celui

vaginisme
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Primaire
Il est dit primaire si la pénétration s’est toujours avérée impossible ou difficile. La forme primaire représente la fréquence la plus importante. Il apparaît au début de la vie sexuelle de la femme.

Secondaire
Il est dit secondaire s’il apparaît après une vie sexuelle satisfaisante et sans problèmes particuliers. La pénétration devient impossible généralement à la suite d’un traumatisme.

Causes du vaginisme

Le vaginisme primaire est causé par le fait que la femme connaît mal son corps. Elle pense que son vagin est petit, ou a un hymen épais qui bloque le passage du vagin. La femme qui souffre de vaginisme primaire, n’a jamais regardé sa vulve à l’aide d’un miroir, n’a jamais utilisé des tampons et ne s’est encore moins masturbée.

Une éducation sexuelle ou une sexothérapie l’aidera à régler ce problème.

Le vaginisme primaire peut survenir dans le cas où la femme connaît son corps, mais la contraction des muscles se produit involontairement lors d’une pénétration. Ce trouble est psychologique, dans ce cas précis, l’hypnose, une sexothérapie, ou une psychothérapie est conseillée.

Le vaginisme secondaire se manifeste après une période de dyspareunie qui se définit comme des douleurs pendant les relations sexuelles. La peur d’avoir mal pousse le corps à se défendre pour empêcher la pénétration.

Dans ce cas, il est recommandé que le couple suit une sexothérapie pour mettre la femme en confiance et à se détendre.

L’origine du trouble correspond à un symptôme phobique d’évitement, souvent du à l’anticipation de la douleur physique et/ou de la souffrance mentale.

Exemples :

– Une éducation rigide où le thème de la sexualité et tabou ou réprimé ; où  l’image du sexe est associé à des sentiments de  honte de dégoût, de culpabilité et de peur. (Vaginisme primaire)

– Une première expérience brutale, douloureuse ou mal vécue, des abus sexuels rencontrés dans l’enfance, ou des agressions sexuelles de toute nature, viol ou tentative de viol, inceste. (Vaginisme primaire)

– La méconnaissance du schéma corporel induisant une représentation erronée de son corps et de ses organes génitaux. La femme ne connaît pas son corps, n’a jamais regardé avec une glace son sexe, jamais introduit un doigt dans son vagin. Ainsi la femme se représente un vagin trop étroit ou un  hymen épais obstruant  l’orifice vaginal. Elle ne peut alors concevoir une quelconque pénétration sans douleur. (Vaginisme primaire)

– Une incompatibilité avec le partenaire (partenaire imposé pour raison culturel par exemple) , l’ambivalence vis à vis de la venue d’un futur enfant (crainte de la grossesse).

– Des troubles de la sexualité, (trouble de la maturation sexuelle, homosexualité latente). (Vaginisme primaire et secondaire).

– La crainte d’infection par maladie sexuellement transmissible (Vaginisme primaire et secondaire)

– Lésion  ou infection au niveau du vagin induisant une douleur ou une crainte de la douleur. (Vaginisme primaire et secondaire)

– Un événement traumatique intervenant dans la vie de la femme. Par exemple l’épisiotomie, des rapports sexuels brutaux et douloureux, un viol. (Vaginisme secondaire).

Traitement 

Afin de traiter toutes sortes de vaginisme, une visite chez le sexologue reste importante. Une dizaine d’entretiens sont suffisants pour remédier à ce problème. Souvent les couples viennent consulter un sexologue pour qu’ils puissent concevoir, ou pour jouir d’une vie sexuelle épanouie.

A chaque vaginisme son histoire. Il n’existe donc pas de traitement standard pour celui ci. C’est la raison pour laquelle le diagnostique doit être clairement établi et le dysfonctionnement traité par un spécialiste. Toufefois il est souhaitable d’aborder le traitement d’une façon globale, c’est à dire d’un point de vue à la fois physique et psychologique. Education de la patiente sur la connaissance de son anatomie urogénitale, prise en compte des antécédents personnels, psychologiques et relationnels sont les bases nécessaires au bon déroulement d’un traitement.

 

Astuces 

D’abord, n’essayez plus la pénétration, car vous devez avant tout franchir des étapes. Vous pouvez regarder votre vulve à l’aide d’un miroir pour mieux comprendre votre corps. Aussi n’hésitez pas à introduire un doigt dans votre vagin pour provoquer l’élasticité des muscles.

Si vous parvenez à mettre un doigt dans votre vagin, demandez à votre partenaire d’en faire autant, en utilisant un lubrifiant. Par la suite, il pourra en mettre deux, si vous vous sentez à l’aise.

Finalement, si vous tentez une pénétration, préférez la position où vous êtes en califourchon sur votre partenaire, ainsi vous aurez un meilleur contrôle de la pénétration.

 

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